lundi 21 février 2011

Un éléphant ?

Parle-leur de batailles... est avant tout une ambiance. Dès la lecture du début du roman, je n'ai pu m'empêcher d'entamer quelques recherches, car plusieurs éléments m'intriguaient. tout d'abord ce titre, singulier, très long, peu probable, à priori sans lien direct avec le thème.
Il a vite été clair que le titre avait été emprunté à un roman de Rudyard Kipling, Au Hasard de la Vie. cet élément étant la première chose que l'on connait de l'ouvrage, il est important de comprendre le cheminement du titre dans les pensées de l'auteur. Car il est un avant-goût du récit, une mise en bouche, entrebâillement vers un monde nouveau.
Le second élément qui m'a intrigué, et je j'ai apprécié apprécié, est le cadre spatio-temporel du récit. Tout d'abord le temps, car je n'ai pas l'habitude de lire des romans aussi éloignés dans l'Histoire. Et bien-sûr l'espace, car le monde oriental me passionne, de ses couleurs et ses merveilles. Je rêve d'Istanbul, de ses épices, de son climat, de sa langue, de sa gastronomie, de ses habitants, de ses coutumes. Un univers incroyable que le monde oriental, et je pense qu'il est important de s'en imprégner pour pouvoir baigner véritablement dans le récit de Mathias Enard.
Et comme Constantinople, Byzance, Istanbul, a su évolué au fil des siècles, elle a également développé un art, l'art byzantin, riche en merveilles architecturales, en mosaïque, en scluptures d'or, et en beauté picturales.
Le personnage principal étant un maître en ce qui concerne l'art, et notamment la scuplture, on retiendra évidemment David, sa jambe droite, et sa beauté divine. Se plonger dans la vie de l'artiste, Michel-ange, est donc indispensable.
Auriane, 2nde 11.

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