dimanche 6 février 2011

Voici un extrait de la critique de "chroniques de la rentrée littéraire":

"...C’est aussi le portrait d’un homme dans toutes ses contradictions qui est dressé ici : sa rivalité avec son aîné Léonard de Vinci, son orgueil et son ambition ne sont pas ignorées… Tout comme ses problèmes d’argent : on croirait lire des lettres d’écrivains réclamant des à-valoir à leur éditeur !
Et si le pont sera construit, mais soumis aux caprices de la Nature, Michel Ange trouvera sur place une source d’inspiration qui nourrira la suite de son oeuvre, à commencer par le Vatican..
Le récit alterne le travail créatif, la façon dont Michel Ange s’est peu à peu imprégné de l’ambiance de Constantinople et une sorte de monologue tenue par un ou une stambouliote, une jolie variation sur les 1001 nuits.
Quand à l’écriture, elle est classique et élégante, d’une grave poésie. Deux exemples vaudront mieux qu’un long discours : « Et, plus que tout, le dessin, la blessure noire de l’encre, cette carresse crissant sur le grain du papier ». « La vérité c’est qu’il n’y a rien d’autre que la souffrance et que nous essayons d’oublier dans des bras étrangers que nous disparaitrons bientôt »..."

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire