Il a lu et relu la lettre du sultan en espérant qu'un signe du pape mette entre-temps fin à ses incertitudes. Jules II devait être trop occupé avec sa basilique...Après tout, servir le sultan de Constantinople, voilà une belle revanche sur le pontife belliqueux qui l'avait fait jeter dehors comme un indigent. Et la somme offerte par le Grand Turc est faramineuse....qualifié, si le sultan vous a choisi c'est que vous l'êtes, maître,... vous dépasserez (Léonard de Vinci) en gloire si vous acceptez......
Pour le moment, adossé à un bastingage de bois humide, le sculpteur sans égal, futur peintre de génie et immense architecte n'est plus qu'un corps, tordu par la peur et la nausée.
J'ai aimé cet extrait car il met en évidence la diversité des sentiments qui habitent Michel Ange et ses contradictions. D'un côté, il veut aller à Constantinople pour prendre une revanche sur le pape qui le méprise, sur Léonard de Vinci, il se sent flatté d'avoir été choisi et de l'autre côté, il est en proie au tourment et à la peur d'avoir oser défier le pape en répondant ua sultan.
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