Une odeur, ce serait une odeur de bord e mer un soir de printemps, l'odeur un peu salée de l'air chaud. Une odeur douce mais pas toujours agréable comme les sentiments qu'éprouvent Mesihi pour Michel-Ange et qui le font souffrir.
Cependant cette odeur est apaisante , enivrante.
Une couleur, ce serait le bleu parce que c'est un livre doux et beau comme le ciel se reflétant dans la mer. Un bras de mer bleue au-dessus duquel il faut construire un pont pour relier deux rives.
ou le orange parce que c'est la couleur à laquelle je pensais lors des descriptions de la danseuse, lorsque Michel-Ange accompagne Mesihi à des où il y à des chants, des danses...
Un tableau, ce serait : Impression soleil levant(1872-1873) de Claude Monet.
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J'ai pensé à ce tableau tout d'abord à cause des couleurs, orangées et bleues. Il y a la mer, et en arrière plan nous pouvons voir une ville, sur laquelle le soleil se lève. Lorsque Michel-Ange a l'idée de son pont c'est matin, en traversant la Corne d'Or, il le voit "flottant dans le soleil du matin"(page 100)
Une mélodie, ce serait Le lac des cygnes de Tchaikovski (acte II pas de quatre) parce que c'est une mélodie rapide mais sans impétuosités, qui rappelle un peu le rythme du livre. C'est une musique calme et douce mais légèrement mélancolique.
lien : http://www.youtube.com/watch?v=U3XshS7IUP0.
Un objet, ce serait un compas, parce que dessiner un pont est la raison pour laquelle Michel-Ange est allé à Constantinople et toute l'histoire part de là. Un compas sert à faire des cercles mais il peut piquer et cela est douloureux comme la fin, triste, du roman (la disparition de la chanteuse, la fuite de Mesihi et Michel-Ange qui se retrouve seul. Le compas qui blesse comme la trahison de Mesihi.
Un goût, ce serait un goût salé. Comme la mer. Le sel assèche les aliments comme le soleil qui réchauffe au printemps. Un goût salé parce que le sel n'est pas toujours doux, comme la fin du roman. Il est parfois piquant comme l'humeur de Michel-Ange.
Un paysage, ce serait un lieu comme celui dans lequel Mesihi emmène Michel-Ange, "dans le quartier de Tahtakale" (page 86). Un lieu avec des danseuses comme celle qui tombe amoureuse du sculpteur. Un lieu rempli de monde et de couleurs rouges, orangées. Un Lieu dans lequel se déroulerait un fête un soir.
Un paysage, ce serait
Soleil couchant
de José Maria de Heredia
de José Maria de Heredia
Les ajoncs éclatants, parure du granit,
Dorent l’âpre sommet que le couchant allume ;
Au loin, brillante encor par sa barre d’écume,
La mer sans fin commence où la terre finit.
À mes pieds c’est la nuit, le silence. Le nid
Se tait, l’homme est rentré sous le chaume qui fume.
Seul, l’Angélus du soir, ébranlé dans la brume,
À la vaste rumeur de l’Océan s’unit.
Alors, comme du fond d’un abîme, des traînes,
Des landes, des ravins, montent des voix lointaines
De pâtres attardés ramenant le bétail.
L’horizon tout entier s’enveloppe dans l’ombre,
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre,
Ferme les branches d’or de son rouge éventail.
Le titre fait penser à celui de "impression soleil levant" et l'emploi de la première personne au deuxième quatrain rappelle les passages du livre qui sont racontés par la chanteuse. Le paysage de la mer et du soleil qui se couche évoque les paysages du roman, le soleil sur la Corne d'or.
Je suis ravie que tu sois si inspirée ma chère Aline, mais ceci était MON tableau...
RépondreSupprimerOui, je sais que tu l'as mis mais j'y avais également pensé et j'ignorais que toi aussi.
RépondreSupprimertkt :)
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