dimanche 6 février 2011

Voici une critique du site Canal Street (Canal+)

Florence 1506 : Michelangelo Buonarroti n'est pas encore le grand Michel-Ange. Il n'a pas peint le plafond de la chapelle Sixtine, ni terminé le tombeau de Jules II. D'ailleurs il ne veut pas. Pourquoi continuer s'il n'est pas payé ? Son nom commence à se faire connaître en Europe, il a créé l'imposant David, sculpture parfaite de la Renaissance italienne.
Alors quand le Sultan Bayazid l'invite à construire un pont sur la Corne d'Or, comment peut-il décliner cette offre suprême ? Ainsi s'ouvre un chapitre de la vie de Michel-Ange qui se déroule dans une Constantinople magique et majestueuse.

C’est avec une écriture simple, dans un style esthétique et poétique, impeccablement subtil, que Mathias Enard nous fait découvrir l’âme de Constantinople et Michel-Ange, pas seulement le créateur d’un Art inédit mais aussi l’homme dans tout son être.
Les odeurs des épices, la douceur des tissus, la mélodie du saz ou encore l’air marin du Bosphore effleurent nos sens et nous obsèdent jusqu’à nous troubler. Les marchandises venues de tous parts « …huile de Mytilène, savons de Tripoli, riz d'Égypte, mélasse de Crète, tissus d’Italie, charbon d’Izmit » sont une séduisante invitation au voyage.


http://canalstreet.canalplus.fr/actu/da-vinci-blog/parle-leur-de-batailles-de-rois-et-d-elephants-le-dernier-prix-goncourt-des-lyceens

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