lundi 24 janvier 2011

Le côté poétique du roman, comme l'a dit Florence, est effectivement développé par les paroles de l'andalouse.
Ces paroles relatent ses propres sentiments dans un long monologue chapitré, décrivant Michel-Ange de son point de vue oriental, comme un homme occidental, emprisonné dans son propre art, et travaillant sous la contraite des grands du monde.

Le passage çi-dessous, illustre bien nos déductions sur la poésie, qui dans ce roman, est ancrée d'une manière touchante...

"Tu resteras dans la lumière, on te célebrera, tu seras riche. Ton nom immense comme une forteresse nous dissimulera de son ombre. On oubliera ce que tu as vu ici. Ces instants disparaîteront. Toi même tu oublieras ma voix, le corps que tu as désiré, tes tremblements, tes hésitations."

Extrait du livre, page 66.

Johanna Muller et Geneviève Baumann

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