dimanche 30 janvier 2011

"Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants"

Ce livre, écrit par Mathias Enard, rend compte d'un passage de la vie de Michel-Ange, celui où il est appelé en 1506 à Constantinople pour dessiner les plans d'un pont.
Son histoire est racontée d'une manière différente, très poétique, avec des passages fictifs et des faits réels entremêlés. Il y a aussi des poèmes, et des lettres échangés entre Michel-Ange et son frère.
Michel-Ange est décrit comme un personnage impulsif, sujet à de violentes colères, et qui se décrit lui-même comme un génie. Durant son voyage, il a coutume d'écrire dans un carnet une liste de mots, dont on ne connait pas le rapport : "11 mai, voile latine, tourmentin, balancine, drisse, déferlage" p.22
Il s'estime bien meilleur que Leonard de Vinci et accepte de dessiner un pont afin de prouver sa supériorité. Il s'attache rapidement à Mesihi, un poète, et est proprement fasciné par la grâce d'une danseuse dont il ne peut déterminer tout de suite le genre, du fait de ses habits de danse.
Ce livre rend aussi compte de la situation entre le Pape et Michel-Ange et de certaines pratiques comme l'exécution qui a lieu dans une rue de Constantinople à laquelle l'artiste assiste.
Le titre, comme dit dans les précédents messages, vient des mots espagnols qui tournent dans la tête de Michel-ange lorsqu'il observe la danseuse endormie: "Reyes, batallas, elefantes
Battaglie, re, elefanti" p.129

C'est un livre très différent, qui donne envie de poursuivre sa lecture tant qu'il n'est pas terminé, et qui nous permet d'apprendre plus sur l'incroyable artiste qu'était Michel-Ange.

Pauline B.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire